Graisses dans l'alimentation de votre chien
Adaptation aux graisses
alimentaires
En 1970, plusieurs chiens de
traîneau sportifs ont été
envoyés à l'hôpital des petits animaux de
l'université de Pennsylvanie. Ces chiens se fatiguaient
rapidement, juste après quelques kilomètres, et les meilleurs
spécialistes de la médecine de l'université ne trouvaient aucun
trouble chez eux. Un spécialiste en élevage de bovins laitiers
est allé tout de même voir ces chiens à
l'élévage et étudier ce problème en détail.
Dans le chenil, il a vu des chiens qui mangeaient
leurs propres crottes. Ayant conclu que leur nourriture
contenait trop d'amidon, il a pris des analyses de sang et
d'urine. Quoi qu'il en soit («au cas
où»), un simple remplacement de la ration
habituelle de ces chiens par des poulets entiers s'est averé
suffisant pour que le problème disparaisse. Quelques semaines
plus tard, les chiens qui mangeaient des poulets gras, couraient
plus vite et plus longtemps que les autres. Ainsi le concept de
l'adaptation de l'organisme du chien aux graisses est né, qui a
reçu plus tard le développement scientifique dans des études des
chiens de traîneau, dans des travaux du professeur Arleigh
Reynolds aux États-Unis et de Dominique Grandjean en France.
En ce qui
concerne ce spécialiste, le chien de traîneau lui a servi de
modèle pour ses études du cheval de sport qu'il mène depuis
plusieurs années à l'institut de Technologie de la Virginie : le
cheval qui a passé une adaptation et qui consomme des graisses,
ainsi que le chien, mais avec moins de lipides dans
l'alimentation, économise son glycogène lors de la course et
devient plus endurant, plus calme également et ce qui est
paradoxal plus léger (en effet, dans son tube digestif il y a
moins de nourriture non digérée). Ainsi, l'adaptation de
l'animal à la consommation des graisses permet d'éliminer une
maladie musculaire classique chez des sportifs, appelée la
rhabdomyolyse (destruction des fibres musculaires, liée à
l'accumulation de l'acide lactique). Mais le paradoxe (côté
négatif) maintenant : d'autres
problèmes de muscles apparaissent, car les graisses
alimentaires provoquent l'usure augmentée des barrières
antioxydantes de l'organisme. Dans les années 80, il a établi
que lors des exercices musculaires chez des chiens de traîneau,
la concentration des vitamines C et E (antioxydants) baissait
dans le sang. Le travail des groupes de recherche mentionnés
ci-dessus, se concentre maintenant sur l'étude de ce problème,
afin de déterminer le niveau effectif des additifs alimentaires
antioxydants.
Il est indispensable d'équilibrer le régime alimentaire
de son chien et de penser à un bon matériel canin qui est aussi
très important pour son bien-être et sa santé. Pour plus
d'informations sur des croquettes pour chiens, reportez-vous à
l'article suivant : Alimentation
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