Probablement, la course de lévriers est un des plus anciens sports canins. La première mention des lévriers remonte vers VIe millénaire av. J.-C. Au Ier siècle av. J.-C. Flavius Arrien dans son «Traité sur la chasse» décrit la course de chiens auprès du gibier. Les anciens celtes ont perpétué cette tradition.

À la fin du XIXe siècle les premières courses de chiens auprès du gibier commencent à se dérouler sur des pistes spéciales - cynodromes. La première course sur une distance de 360 m a eu lieu en 1876 à l'hippodrome de Hendon (Royaume-Uni). Mais c'est avec l'apparition du premier cynodrome aux États-Unis construit en Tucson (Arizona) que ce sport a commencé son développement réel, en 1909. Les principaux centres des courses de chiens sont en Irlande, au Royaume-Uni et dans le sud des États-Unis.

Le principe des compétitions est simple : sur un signal 6 chiens se lancent à la poursuite d'un lièvre artificiel sur un circuit de sable ou d'herbe. L'appât se déplace à l'aide d'un câble ou d'un moteur sur un monorail, tracé le long du rayon intérieur du circuit.

Dans les années 30 du XXe siècle les courses réunissent une grande quantité de spectateurs. Certains chiens deviennent célèbres. Comme, par exemple, Mick Miller qui a établi un record, ayant remporté 19 victoires d'affilée et deux fois (en 1929 et 1930) et ayant devenu un gagnant au «Greyhound Derby». La popularité des courses s'explique en partie par leur courte durée (courses sur 350, 480 ou 760 m) et la possibilité de jouer au pari mutuel avec de grands enjeux.

Dans les pays anglo-saxons les courses de lévriers sont devenues une véritable industrie, de même que les courses hippiques. Le système comprend des éleveurs, des formateurs, des associations comme le Club national de lévriers de course (National Greyhound Racing Club) qui depuis 1972 unit et régit les courses de lévriers en Angleterre. Seulement à Londres il y a plus de 10 cynodromes. Dans les pays de l'Europe continentale, à l'exclusion des pays méditerranéens, ce sport est peu développé pour des raisons culturelles et fiscales (dans certains pays les paris à chiens sont soit interdites totalement, soit des cotes sont très limités).

En Suisse sont très populaires les courses de chiens de traîneaux. C'est une discipline sportive où les chiens d’attelage concourent sur un piste de neige ou de terre, avec utilisation du matériel de sport (ski, pulka, traîneau, vélo, harnais) et force de trait du chien/chiens.